Les aventures désastreuses d'un amant lamentable
Gil Wern
94 pages
Prix : 13 €
Lorsqu’on est un adolescent en recherche d’« amour », le chemin est long pour arriver à « conclure » avec une jeune fille, surtout si ce garçon n’a rien pour lui. Sous forme de nouvelles, l’auteur raconte avec humour, dérision et parfois quelques touches coquines, ses premiers pas dans le monde « impénétrable » du mystère féminin.
Avec les aventures désastreuses de ses premières conquêtes, dans la deuxième partie, ce sont des nouvelles peu fréquentables qu’il nous invite à lire.
Gil Wern est un obsédé sexuel et juif de qualité discutable, le reste n’est que commentaire. Dans son écriture il a exploré les profondeurs mystérieuses de la femme, avec beaucoup de maladresses et d’un manque incontesté de compétence.
"De Moukden à Hotz-Plotz s’inscrit dans ce travail de mémoire, hommage rendu aux exploits d’officier de Yankel Kopel Lonka pendant la guerre qui opposa la Russie au Japon entre 1904 et 1905. Mais Jean-Claude Lonka ne s’est pas contenté, en s’appuyant sur les notes de ses cahiers, d’évoquer les exploits de son grand-père, alias Elew. Il a imaginé un véritable roman d’aventures qui entraîne le lecteur dans les steppes de Mandchourie, qui le fait cavaler parmi les Cosaques et affronter les redoutables soldats japonais aux côtés de combattants dont le courage n’a d’égal que la loyauté. La judaïté du héros, fidèle aux traditions, et l’antisémitisme virulent auquel il est régulièrement confronté font partie du récit." Elise Karlin Ecrivain et journaliste
Jean-Claude Lonka est un passionné d’Histoire. Le récit de son grand-père juif, dans l’armée du tsar, et ami de Janusz Korczak, est le fruit de quelques années de recherche et d’écriture. « De Moukden à Hotz-Plotz » est un livre évènement sur une période de l’histoire méconnue des juifs en Russie.
Théâtres
Dans ce recueil, c’est le théâtre et seulement le théâtre que l’auteur nous livre. Cependant, l'auteur nous dit qu'il est toujours question d'une seule chose ; le rapport à l'absolue, qui prend pour lui le visage de la Torah. Nous découvrons ici son écriture théâtrale, à travers cinq pièces inédites. Orsay, la solitude du gardien du musée d’Orsay qui découvre l’art dans sa plus belle représentation. Coronavirus et l’absurde. Deux « prisonniers » du confinement en dialogue. Sang d’encre, la violence et la manipulation entre un homme et une femme, et une mère et sa fille. Shaptaï, le faux Messie tombe amoureux. La cité d’or et l’insupportable éternité.
Raphaël Sadin est né en 1960, écrivain et metteur en scène. Au début des années 90, il met en scène ses propres pièces comme Marie la rouge pour le festival de Bagnoles de l’Orne, La pièce d’à côté au théâtre du Tremplin, pour le festival d’Avignon, et également Shabtaï, au théâtre de l’Essaïon, avec Stanislas Nordey en rôle-titre, qui traite de l’histoire du célèbre faux prophète éponyme du XVIIème siècle. Cette dernière reçut un très bon accueil de la critique notamment dans le journal l’Humanité. Il dirige une académie talmudique à Jérusalem et est responsable du site internet de cours et de conférences Koltora. Il était également maître de conférence en épistémologie à l’ENSTA Paris et à Polytechnique, et il est l’auteur de « La voix de Jacob » aux éditions Ramsay en 2003, en 2019 « Haguim : Les fêtes juives », et « Le verbe et la lumière » aux éditions du Cerf.
Le juif amnésique de sa mémoire
La Mémoire juive est la matrice et l’horizon du judaïsme. Pourtant, elle est inconnue du grand public, et est trop souvent confondue avec l’histoire des juifs. Constituée par la tradition orale, elle est la partenaire indéfectible de la tradition écrite qui bénéficie, quant à elle, d’une très large diffusion à travers les traductions de la Bible. L’on ne peut pas prétendre connaître le judaïsme sans avoir rencontré celle qui régit son rapport au temps, pense sa conjugaison au monde et à la modernité et façonne son inébranlable et déstabilisante singularité depuis plus de deux millénaires. Elle déjoue les pièges de l’immédiateté et de l’impatience, car la puissance et l’intelligence de ses réflexions se déploient sur le temps long. L’âme humaine n’a pas de secret pour elle et elle n’est pas surprise des violents assauts qui lui sont portés par ceux dont l’horizon ne dépasse pas le court terme et tentent de la réduire à une curiosité archéologique ou à un département de recherche de l’Histoire. C’est cette immersion au sein de la Mémoire juive que « Le juif amnésique de sa mémoire » propose.
Alain Nacache est le Grand Rabbin du Luxembourg depuis 2011. Il a exercé comme rabbin à Amiens, Monaco, Lausanne et Bordeaux.
Le Roi et le Moi
Dans cet ouvrage, nous sommes invités à un voyage initiatique à la recherche du Moi profond de l'homme, ce Moi éternel dépouillé de toutes les scories de la superficialité. À travers la confrontation de l'être aux textes essentiels du Talmud, commentés par Rachi, et Maimonide, nous accédons à une dimension transcendée, qui débouche sur une nouvelle conception de l'être humain et de sa relation à autrui, et au « Roi » du monde. « Le Maharal précise que le secret de la joie est lié à la faculté de connecter le corps à l’âme, plus la facette matérielle se connecte à la face cachée de l’être, plus il éprouve un plaisir et une joie, la déconnexion totale de ces deux facettes constitue la mort. »
Nathan Mrejen est né au Maroc, à Meknes, en 1960. Il a rejoint en 1967 le flot migratoire vers la France suite à la guerre des « 6 jours ». Il a dès lors vécu à Paris où il a entrepris sa scolarité puis ses études de médecine au « Centre Hospitalier Universitaire de St Antoine », Paris 6. Dès l'adolescence il s'est fortement impliqué dans l'étude des textes de la Torah. Très tôt, il s'est immergé à Yéroushalaïm (Jérusalem) dans l'étude approfondie du Talmud en y associant une dimension de Moussar (étude de l’éthique juive) toute particulière sous l'influence de son Maître le Rav Chlomo Wolbe.
La Torah serait-elle misogyne ?
C’est un excercice difficile que d’aborder un tel sujet, mais les problèmes de société auxquels nous sommes confrontés nous obligent à donner des réponses.
L’auteur ne fait pas que démontrer que la Torah n’est pas misogyne, il ouvre la voie d’une réflexion profonde et érudite sur un grand « débat de société ».
« La Torah serait-elle misogyne ? » fait barrage aux préjugés qui trop souvent ont entâchés l’enseignement de la Loi écrite et de la Loi orale, qui ont tant apporté à l’humanité.
Le rabbin David Gallula, partage avec méthodicité et efficacité la connaissance, et analyse avec justesse ce que cet enseignement a à nous dire.
Cet essai confirme que le judaïsme est en mouvement constant, sans pour autant devoir changer un « yod » de la Torah. Comme par « miracle », la fameuse « évolution » est inscrite dans la Loi juive, pour toutes les époques, jusqu’à la rédemption finale du monde.
David Gallula est un rabbin français et mohel (circonciseur), et est installé depuis bientôt trois ans en Israël. Il est également « developer informatique ». Il écrit une rubrique dans « Futé magazine ». Il anime depuis peu un site Internet sur l’enseignement de la Torah, avec différents rabbins-intervenants.
Le Gaon Saaduya de Fayyoum (882-942) est le premier grand représentant du judaïsme rabbinique à avoir exprimé les principes de la foi juive en termes philosophiques. Sa première oeuvre en la matière est son commentaire sur le Livre de la Création (Sefer Yetsira), qui comporte également une traduction intégrale d'une des versions de cet énigmatique ouvrage. Comment le monde a-t-il été créé ? De quelle façon concevoir son Créateur ? C'est à ces questions fondamentales que ce livre tente de répondre à partir des prémices fournies par la Bible, par le Talmud et par le Midrach. Cette approche philosophique du Livre de la Création permet de mieux appréhender les enjeux théologiques et métaphysiques relatifs au récit de la Genèse du point de vue de la tradition juive.
Extrait du Sefer Yetsira :
"Premier paragraphe. - Par trente-deux voies mystérieuses de sagesse Yah, l'Eternel Sebaot, le Dieu d'Israël, Dieu vivant, Dieu tout-puissant, élevé et sublime, habitant l’éternité et dont le nom est saint, a tracé et créé son monde, sous trois formes, dans l'écriture, le nombre et la parole. (Ce sont): dix nombres primordiaux, vingt-deux lettres fondamentales, dont trois principales, sept doubles et vingt-deux simples.
Deuxième paragraphe. - Dix nombres primordiaux selon le nombre des dix doigts, dont cinq sont en face de cinq. Et la personne de l'Unique est juste au milieu, par la parole, la langue et la bouche. Ils correspondent aux dix infinis : profondeur du commencement et profondeur de la fin, profondeur du bien et profondeur du mal, profondeur du haut et profondeur du bas, profondeur de l'orient et profondeur de l'occident, profondeur du nord et profondeur du sud; et un maître unique, Dieu, Roi fidèle, les domine toutes du séjour de sa sainteté et jusque dans l'éternité des éternités."
Prophétie
Les personnages sont un reflet contemporain et lointain du patriarche Avraham et de son épouse Sarah. Un style éminemment poétique, parfois époustouflant, se fait l'écho de textes mystiques inspirés de la tradition cabalistique.
Raphaël Sadin est rabbin, dayan (juge talmudique), ancien maître de conférences aux Grandes écoles ENSTA, directeur d’une des plus prestigieuses académies talmudiques de Jérusalem, il est un des penseurs du judaïsme les plus suivis. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages.
Ce livre est suivi d'une étude :
"Réflexion sur l'absence du roman dans la tradition juive".
Le journal "Le Monde" sous la plume de Roger-Pol Droit, a encensé la parution de ce roman.